Saturday, November 30, 2013

MARTINE DAMAS CERAMISTE CONTEMPORAINE FRANCAISE 1954 -2010


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 La Céramique fut le premier « art du feu » à apparaître (avant la métallurgie et le travail du verre),elle   désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite qui ont subi une transformation physico- chimique irréversible au cours d’une cuisson à température plus ou moins élevée.
 Le mot céramique provient du grec ancien, kéramos, qui signifie « terre à potier », « argile ».
 Il a donné son nom à un quartier d'Athènes, le Céramique.
On peut distinguer 3 branches de la céramique :
 - la céramique utilitaire, principalement la poterie, la plus ancienne des formes de céramique (antérieure au travail des métaux) qui utilise des terres argileuses comme matériau de base ;
 - la céramique d’art qui a dérivé de la précédente, et qui se préoccupe d’avantage du concept, du design et qui adopte une réflexion autour de la création d’objets;
 - la céramique technique, particulièrement développée au XXe siècle, qui utilise des matériaux à base d’oxydes, de carbures, de nitrures, etc.
Cuisson du biscuit : généralement 960° 
Cuisson de l’émail : généralement 1’020° 
Chaque terre a sa cuisson biscuit particulière ; mais on peut se faciliter la vie en cuisant tout à 960° si on cuit uniquement du biscuit  .

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 Martine DAMAS céramiste contemporaine excelle dans la création d 'œuvres richement colorées, ultra-contemporaines et qui demandent tellement de savoir faire et de patience .

Ses céramiques faites de terres mêlées. pas émaillées  mais colorées dans la masse (en coupe on voit   transversalement   ont verrait très bien les pièces de terres colorées juxtaposées.

 Les œuvres sensibles de cette créatrice reconnue dans le monde entier, dans un ouvrage au graphisme épuré ont été exposées à Paris, Turin, Charolles, New York, Genève, Chicago, Rodez, Tokyo, et certaines ont été acquises dans les collections publiques italiennes, allemandes et françaises (Fonds National d’Art Contemporain, Westerwald Keramikmuseum, Musée National de Céramique (Sèvres) Musée International des Arts Appliqués (Turin) Musée National d'Art Moderne (Paris) et  Roubaix  .






 Grande dame de la céramique, Martine Damas est décédée en 2010            
 alors que son monde créatif sensible  s'ouvrait à d'autres pratiques,
 dans un désir de décloisonner l'art.Elle concevait la réalisation
 des objets, avec la volonté de placer devant l’observateur quelque
 chose dont la matérialité consisterait entièrement dans la simultanéité
 possible de la forme et de la couleur et tenait à affirmer que l’art lui  paraissait naturellement constitué d’objets Objets de matière, objets
de perception, objets de pensée.
Objets de couleurs puisque objets de réflexion.


Martine Damas fit ses études à l’école des Beaux Arts de Reims, au début des années 80, elle étudia la peinture et la sculpture, avant de choisir d’utiliser la céramique, ou la lumière pour proposer des objets qu’elle définit comme “le théâtre possible de la rencontre de couleurs dans l’espace” .
 « J’envisage la question de la couleur comme un peintre. Sans renoncer au volume. La céramique le permet. La terre, saturée de pigments et d’oxydes, devient une matière gorgée de couleurs, dont la surface vitrifiée se nourrit d’une profondeur colorée. 


L’accumulation de fines couches de terres, de couleur sous la couleur, de couleur sur la couleur, produit cette matérialité particulière, où la couleur n’apparaît pas comme un décor posé sur une forme. Où la couleur devient forme. » disait elle.
 Sa méthode permet de réaliser un graphisme d’une grande richesse,mais ce travail, lent et exigeant, demande une grande précision. 



Envisageant la céramique comme un peintre, Martine Damas a transformé la terre en peinture en la gorgeant de couleurs, de pigments, d'oxydes et d'eau. Les différents mélanges créés offrent une palette de plus de 300 couleurs. L'argile était ainsi travaillée comme de l'acrylique : avec un pinceau. Étalant l'argile en couche de couleurs sur une bosse ronde en plâtre, Elles composait de véritables peintures en volume, des sphères picturales. 


Ses Hommages à la Sphère se déclinent de mille et une couleurs :
trois couleurs à l'intérieur et deux couleurs à l'extérieur
sont associées entre elles selon les contraintes qu 'elle s'était imposées.

L'idée qui transparaît à travers ces œuvres fut de donner forme à la couleur, de l'ancrer dans une troisième dimension. 

À l'École des beaux-arts  le volume, de la matière apparaissant en
tant que volume d’un objet la vision du volume, interprétée à travers l’action ambiguë de la couleur peut soudain être considérée non pas comme une simple qualité superficielle,attribuée à un objet, mais plutôt comme un caractère immédiat de la perception du volume. 


Une sensation produite conjointement par le sentiment de la masse apparente, le tracé de la forme, le modelé ou l’aspect épidermique de sa surface. Ou par son illusion.
Elle s'attachait à mettre en oeuvre la capacité de la couleur à s'élever en volume, à partir de matériaux sans épaisseur: la lumière ou le papier.
 Des dispositifs très  simples, comme les deux ombres d'une feuille de papier, ou les deux surfaces colorées d'une feuille de papier parviennent à se constituer en volume.
Pour mettre en œuvre cette intention, elle a imaginé d’entreprendre de peindre en trois dimensions, ou de projeter des couleurs dans l'espace.
Ses recherches l'ont successivement conduit à réaliser des peintures de terre, des objets de lumière ou des sculptures de papier. Dans les ombres de couleurs, le volume semble être devenu une fonction de la couleur.
De deux ou trois couleurs, comme deux ou trois dimensions: la somme de deux lumières colorées, et, de part et d’autre d’un écran sans épaisseur, les deux composantes de ce flux lumineux.
Jusqu’à l’apparition d’un objet sans densité, sinon sans matière.            


                                        Dénué de densité, dans la mesure où celle-ci échappe à la vue.
Un objet de couleurs, impondérable, sous l’aspect d’un simple
effet de lumière, d’un feu d’artifice immobile ou d’une expérience
d’éclairage visant à illustrer quelque principe d’optique élémentaire
 La réelle vision d’un forme sans consistance, dans un espace
 sans dimension, une forme effectivement virtuelle,
 dont la couleur seule suffirait à définir le relief et à constituer le volume.
 Une pure illusion. appliquera ses recherches sur l’abstraction géométrique à la céramique.
Qui prétend démontrer que ce n’est pas la lumière qui projette une ombre sur l’objet, mais que c’est plutôt l’ombre qui confère à la forme son volume dans la lumière.Son oeuvre, où la contrainte est sa plus grande liberté, est       rigoureuse et sensible.

 Chaque pièce doit découvrir son point de déséquilibre, créant un ressenti de mouvement dans la légèreté et la fragilité.
Pour obtenir un objet de couleurs, cette artiste avait choisi de répartir la couleur dans l'espace.
Le volume de l'objet est considéré comme la perception globale des couleurs, en trois dimensions pour que la lumière et l'ombre puissent venir y jouer. 
Pour parvenir à ce résultat, elle avait imaginé une méthode simple: à l'aide d'un pinceau et de terres colorées amenées à la consistance propice à cet usage, elle appliquait par couches successives les couleurs superposées jusqu'à obtenir l'épaisseur recherchée.
 Il s'agit donc à proprement parler d'une peinture en volume, finalement détachée du support qui aura permis de poser la couche initiale.



La position relative des anneaux de couleurs obéissent à cette volonté de les disposer dans une perspective de continuité optique de l'intérieur vers l'extérieur . Cette continuité apparente définit un espace où la couleur semble pouvoir se libérer, visuellement, de l'épaisseur des couches successives qui lui donnent corps, dans l'illusion possible de voir à travers la matière.
 En maîtrisant cette modeste illusion, Martine Damas conférait aux formes les plus simples un sentiment de perspective immatérielle et colorée, où la perception du volume paraît s'affranchir de la matière qui le constitue. 
Une illusion, volontairement décomposée.
Une simple ombre, un papier découpé selon l’intuition de la projection de Martine Damas dans l’espace, deux lumières colorées suffisait à faire apparaître le volume d’un objet sans substance, comme trois cercles de couleurs suffisent à peindre en trois dimensions.
 Dans chacune de ses entreprises, l’exigence première reste que tout doit paraître simple, limpide, facile: chaque chose, chaque dispositif doit faire oublier la complexité de sa mise en oeuvre.

 La technique peut être virtuose, ou d’une simplicité de funambule, l’important reste que la couleur, le volume, la profondeur soient offertes dans le sentiment d’une clarté lumineuse: une illusion doit d’abord savoir exprimer sa fragilité.
 En s’appliquant ainsi à exposer ses propres artifices, à décomposer ses propres illusions,  elle cherchait à partager une vision honnête de la couleur. Honnête c’est-à-dire aussi critique que généreuse. Et malicieuse : «la technique c’est surtout le moyen de rendre réel ce qui paraissait un peu impossible, sinon impensable».




Cuisson  argile basse Température:







Wednesday, November 6, 2013

Glossophaga soricina,Chauve-souris d' amerique sud,Long-tongued Bat de Pallas

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Le Glossophage de Pallas (Glossophaga soricina) est une espèce de chauve-souris de la famille des Phyllostomidae d Amérique centrale et du Sud.  '' Long-tongued Bat de Pallas en anglais"   plus de 80 % de son énergie vient directement des simples sucres qui composent son régime alimentaire de nectar, .Le glossophage de Pallas est incapable de détecter les couleurs mais perçoit les ultra-violets, qui l'aident notamment à repérer les fleurs où il se nourrit, et qu'il pollinie 

PNAS. K.K.S,Glossophaga soricina,,langue , tong ,
Crédit PNAS. 

Ces chauves-souris comme les oiseaux nectaires  colibris, abeilles ont   des langues hautement spécialisés afin de recueillir le nectar des fleurs. Ci dessous vidéo qu'une chauve-souris nectarivores, Glossophaga soricina,qui a une langue évoluée  avec des papilles érectiles dynamiques pour recueillir le nectar.  , le bout de la langue est recouverte de papilles  filamenteux et ressemble à une brosse  . Lors de l'alimentation de nectar, les vaisseaux sanguins au sein de la pointe de la langue s'engorgent de sang et les papilles se dressent. Tumescence et érection de la papille persistent tout au long de la rétraction de la langue, et de nectar, est pris au piège entre les rangées de papilles cela est aussi présent  dans la bouche. La pointe de la langue   n'augmente pas en volume global lorsqu'elle  s'allonge, ce qui suggère que la contraction musculaire contre volume fixe de la langue (c'est-à-dire, un hygrostat musculaire) est principalement métabolisée par élongation de pointe, alors que l'érection de la papille est un procédé hydraulique entraîné par la circulation sanguine. Le système hydraulique est incorporé dans l'hygrostat musculaire, et, ainsi, la contraction des muscles intrinsèques peut-être en même temps augmenter la longueur de la langue et déplacer le sang dans la pointe.  Cela pourrait  servir de modèles précieux pour le développement de robots chirurgicaux miniature   à la fois protractile et disposer des configurations hautement dynamiques de surface.


  

 

De Kathleen K. Smith, Duke University, Durham  Department of Ecology and Evolutionary Biology, Brown University, Providence, RI 02912; and   School of Engineering, Brown University,Providence, RI 02912 


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